Terme consacré à la défense personnelle sous toutes ses formes, chaque technique, chaque fédération la revendique.

Pour autant, même si résultat est le même depuis des siècles, le vol, le viol, la colère, les moyens employés ont changé. L’usage des armes existe depuis toujours, mais les cibles, la fréquence, les lieux et situation sont sensiblement différents.

Par ailleurs, il existait une hiérarchie « conventionnelle » dans l’agression et les crimes et des « règles » des codes chez les malfaiteurs.

Aussi le respect des fonctions, uniformes, services aux citoyens, était présent et le manquement générait des sanctions lourdes.

 

Notons bien qu’au moyen Age « semble-t-il » la vie était à priori plus dangereuse.

L'enseignement de la défense personnelle est souvent basé sur des arts martiaux ou sports de combat avec toutefois une différence de taille : les arts martiaux, portent une attention particulière au respect de l'adversaire, parfois même nommé « partenaire » ; dans la défense personnelle, le but est de faire cesser l'attaque avant d'être maîtrisé, blessé ou même tué, le plus rapidement possible. S'il y a un respect rigoureux de règles de sécurité pendant l'enseignement et l'entraînement, avec utilisation d'armes factices et port de protections, l'application réelle se fait sans aucun respect de l'attaquant, puisque celui-ci ne respecte pas sa victime.

 

la notion de self-combat est la confrontation de trois états : la confusion, la compréhension et la spontanéité, signifiant probablement que l'agression étant soudaine, la victime est sous l'effet de la confusion et doit réagir spontanément en essayant de comprendre ce qui se passe.

 

La notion d'efficacité doit aussi s'aborder dans la notion de diffusion vers le public. Les sports de combat et les pratiques applicatives peuvent sembler plus efficaces, mais vont rebuter de nombreuses personnes en raison de la peur de la douleur, du sentiment d'échec, de l'effort physique réclamé. Une personne pratiquant un art « doux » sera certes moins préparée à la violence d'une attaque réelle qu'une personne pratiquant un art « dur », mais elle sera mieux préparée qu'un non-pratiquant. Lors d'une agression, elle gérera mieux les distances, tombera sans se faire mal (évitant d'ajouter la blessure de la chute à celles des coups) et se mettra en boule durant le tabassage, là où un non pratiquant sera plus gravement atteint. La personne aura donc mieux préservé son intégrité physique et psychologique, l'art « doux » aura donc été efficace.