COMBATTRE

Qui parle d'être Bruce Lee?, la rue n'est pas la fiction, la réalité est plus difficile et moins spectaculaire. la réponse devra être rapide,courte et décisive....Ensuite ..fuyez.

 La question qui nous vient à l'esprit et à laquelle on répond régulièrement est: "...mais,.. quand démarrer..?"

 En effet après avoir négocié, donné ce que l'agresseur souhaitait, il arrive quelque fois que par bravoure, folie,ou incitation de ses complices, celui-ci veuille quand même en découdre. Le sort en est jeté:

Le choix est simple:

  • prendre le ou les premiers coups

  • Engager soit même le combat

 

Dans les deux cas , la probabilité de s'en sortir indemne est infime, mais elle est dans le deuxième cas souvent moins pénalisante.

La question est de déterminer ce moment ténu ou tout bascule et que l'on a choisi.

Nous disons toujours à nos élèves que c'est pratiquement toujours celui qui commence, qui gagne.

En effet le premier coup de tête est souvent décisif ainsi que le premier coup de poing. A partir de cet instant, le temps joue contre vous, tellement la surprise, si vous en êtes victime est défavorable, déstabilisante, voire neutralisante.

 

Donc à la question posée, nous répondons par notre méthode AISDS, dans l'apprentissage de l'observation de l'attitude et du comportement précis de l'adversaire.

  • Se mettre en sécurité

  • Observer

  • Anticiper

  • Agir avec détermination  (attention au cadre légal)

  • Se remettre en sécurité ou fuir

 

 Notez Bien: Ne venez pas chez nous si vous voulez faire des cascades, et des grandes démonstrations spectaculaires. Les sauts, pirouettes, cabrioles ou autres fantasmes ne sont pas au programme.

Nos techniques sont pragmatiques, rapides, violentes, et très souvent echappent à notre éducation et aux lois et règles de"bienséance".

 

D'une façon générale, lorsque l'affrontement a lieu, si l'agresseur n'est pas armé d'une arme à feu, les principaux paramètres à gérer sont :

  • la distance de sécurité : si l'on réussit à maintenir une distance minimale (supérieure à l'allonge du bras et de l'arme), cela permet d'avoir le temps de réagir aux coups ; par ailleurs, plus l'adversaire a de distance à parcourir pour toucher, plus il va se mettre en situation de déséquilibre, ce qui pourra être exploité 

  •  la gestion de la distance en situation de stress nécessite un entraînement ;

 

  • l'équilibre : risque de chute sur des obstacles ; si l'on décide de lancer des coups de pieds (la jambe a plus d'allonge que le bras), on se contente de coups bas (les coups hauts mettent plus de temps à atteindre et présentent des risques de chute), si possible dans les parties génitales, sinon viser les chevilles, tibias, genoux

 

  • obtenir de l'aide, par exemple en criant pour prévenir ;

 

  • la configuration des lieux : ne pas se retrouver coincé sans espoir de fuite ; ceci est en particulier compliqué s'il y a plusieurs agresseurs (risque d'encerclement).