NEGOCIER

Négocier, même si pour certains c'est inacceptable, l'issue de l'affrontement, n'est jamais sans risque. Un portable, un portefeuille, l'orgueil, l'honneur, vaut il de perdre la vie...?

 

Dites le à vos enfants, gavés de films de bagarres et de jeux vidéos, qu'il ne s'agit là que de fiction et que la vraie vie, n'a rien à voir. Rappelez leur que leur vie est un million de fois plus importante pour vous qu'un téléphone portable.

Amenez les nous, ......nous les convaincrons

 

AISDS, va vous aider à y voir plus clair dans cette situation:

  • Choisir les mots

  • Rester calme

  • Adapter une gestuelle et un comportement neutre et rassurant (l'agresseur est lui même stressé)

  • Mettre en sécurité votre famille ou ceux qui sont avec vous

  • Parler, parler, parler.....

  • Ne rien tenter tant que le discours est engagé et que le ton diminue

  • Donner ce que vous avez, obéir, (nous traiterons votre frustration après)

 

Et comme dirait mon ami Robert PATUREL, Membre du RAID pendant 20 ans et négociateur dans cette unité d'élite: ".... Il n'est jamais trop tard pour négocier..."

 

 

 

La seule attitude raisonnable face à un agresseur armé est d'obéir à l'agresseur.

 

 En effet, la plupart du temps, l'agresseur montre son arme pour obtenir quelque chose (argent, objet de valeur, viol), il n'a pas l'intention de se servir de son arme, celle-ci sert à faire peur. Obéir aux injonctions de l'agresseur permet en général de s'en sortir indemne. Une personne résolue à tuer n'a aucune raison de montrer son arme, elle en ferait usage avant que l'on puisse s'en apercevoir donc réagir (tireur embusqué ou sniper, tueur à gages, règlement de compte dans le milieu du crime organisé…).

« Comprenez bien que si vous voyez l'arme, il est probable que l'agresseur n'ait pas l'intention de tirer sans plus, l'agresseur veut quelque chose. Se défendre ou ne pas se défendre. S'il vous demande de l'argent, ne résistez jamais et restez en vie ! Vous ne devez-vous battre que lorsque votre vie ou celle de vos proches est en danger. Les cimetières sont remplis de héros. »

 

Le fait de satisfaire l'agresseur va par ailleurs faire baisser la tension nerveuse, il sera d'autant moins enclin à passer à l'acte, alors qu'une résistance pourrait au contraire l'énerver. Les caissiers et guichetiers sont en général formés à la gestion d'attaques à main armée. Les recommandations sont en général d'obéir et montrant que l'on a compris (« Oui, je vous donne la caisse »), en laissant ses mains apparentes, en faisant des gestes calmes et non ambigus.

 

Cependant, l'agresseur peut montrer son arme et s'en servir tout de même, par exemple dans le cas d'une personne déséquilibrée mentalement, d'une personne ayant planifié l'homicide (assassinat) mais qui va tarder à passer à l'acte, d'une personne voulant faire peur mais qui elle-même paniquerait et passerait à l'acte… Dans ces cas-là, si malgré les précautions l'agresseur attaque effectivement, le désarmement peut en effet être la meilleure manière de se protéger.

« Si on vous attaque avec une arme blanche, on vous coupera. Les coupures sur les bras et les jambes peuvent être douloureuses, mais en général elles ne sont pas mortelles  sauf si une artère ou une veine importante est touchée ; par ailleurs, certaines blessures ont des conséquences irréparables : douleurs chroniques, perte d'un œil, amputation

Par contre la pénétration de l’arme est souvent mortelle

 

La fuite est préférable à l'affrontement.

 

Même en cas d'affrontement non armé, il y a toujours un risque d'être blessé ou de mourir, par exemple en raison d'un choc sur la tête, d'une chute, d'un bris de verre, de la présence d'un complice armé, ou tout simplement de l'agresseur qui sortirait une arme jusqu'ici cachée.

L'option de la fuite est bien sûr à pondérer : il y a des cas où la fuite est impossible (incapacité physique, configuration des lieux) ou pas souhaitable (par exemple la personne est accompagnée d'un enfant qui ne pourra pas fuir efficacement).

 

La fuite est parfois impossible à cause de la configuration des lieux, ou bien en raison de la surprise. L'idée est de chercher à se dégager en utilisant les objets à proximité comme bouclier ou arme improvisée, comme une chaise ou un vêtement ; on peut aussi faire diversion en jetant un objet de valeur. On peut se laisser soumettre dans un premier temps, ce qui permet d'analyser la situation, de retrouver son calme et de récupérer des coups que l'on a pu prendre ; puis fuir en utilisant la surprise par une attitude explosive (crier brutalement et courir).