Ne pas se mettre en situation, éviter la confrontation, ne pas défier vous permettra probablement de ne jamais connaître l'agression.
Le comportement, la gestuelle, l'attitude, autant de moyens à connaître et à apprendre.La rue, la voiture, le métro, le bus, le bar, le jour, la nuit,....autant d'endroits et de moments ou tout peut arriver.
Tout d'abord, éviter les situations dangereuses (« Le sage ne se trouve jamais sur le lieu du combat »). Le problème est de trouver l'équilibre entre l'inquiétude inutile (« paranoïa ») et l'insouciance rendant vulnérable ; par ailleurs, certains quartiers ont une mauvaise réputation sans qu'il soit dangereux de s'y promener, et l'on peut se faire agresser en plein jour dans un « beau quartier ». Un autre problème avec ce concept est la culpabilisation de la victime : il est tentant a posteriori de donner des leçons et ainsi empirer le traumatisme psychologique.
Quoi qu'il en soit, l'attitude peut en elle-même encourager ou dissuader l'agression :
L'allure et la démarche (« langage du corps ») peuvent trahir la peur et le manque d'assurance, et faire croire à une victime facile. Pour dégager des signaux dissuasifs, on peut marcher d'un pas assuré en balançant bien les bras, la tête et le regard haut. En croisant des individus « douteux », ne pas rechercher le contact oculaire, mais s'il se produit, ne pas baisser les yeux (indice de peur et de soumission) mais les détourner horizontalement (signal neutre)